Les confessions de Zuckerberg
Traduction d'un article de Mattias Desmet
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Chers amis, adeptes et critiques,
La glace, la neige et l'air humide raidissent brièvement les articulations de la nature, mais le sang humain continue de bouillir et de frémir dans ses veines bien trop étroites !
J'ai lu ici et là (pas ici, surtout sur Facebook) des commentaires acerbes et mordants sur mes remarques concernant les « confessions » de Zuckerberg. « Quelle naïveté - je crois vraiment que Zuck s'est repenti et qu'il a rejoint l'Ordre du Bon Cœur ». C'est plus ou moins l'impression que cela donne.
Permettez-moi d'énumérer quelques éléments que, grâce à ma compréhension certainement bien trop limitée, je crois avoir compris sur ce qui se passe sous les cieux :
Zuck est, bien sûr, en train d'ajuster ses voiles au vent ; je ne vois pas beaucoup de raisons de croire qu'il y a un véritable remords. Il tremble probablement un peu devant l'équipe Trump, qui est en route. En même temps, il se sent probablement libéré de la pression de l'administration Biden. En d'autres termes, il s'adapte en douceur aux changements à la surface de la société.
L'équipe Trump est bel et bien en route, et c'est une question complexe. L'histoire a rassemblé des personnes très différentes sur le plan humain. Par exemple, il y a une grande différence entre le technophile Elon Musk et le toujours réservé et éthiquement raffiné Jay Bhattacharya.
Ce groupe n'est pas le fruit d'une conspiration. Ce sont les vagues souvent insondables de l'océan de la vie elle-même qui les ont rassemblés comme du bois flotté sur les marées des temps modernes.
Il est fort probable que l'équipe Trump poursuivra simplement la tendance à la technocratie et à la surveillance, peut-être d'une manière plus radicale que l'équipe Biden, toujours manipulatrice et agissant secrètement. Dans la mesure où l'équipe Trump est sous l'emprise d'une pensée matérialiste et rationaliste, elle tendra inévitablement vers la technocratie. Elon Musk, en particulier, pourrait devenir un acteur clé à cet égard.
Si Trump partage parfois un café en coulisses avec l'entourage de Biden et d'Obama, et s'il a des liens avec exactement les mêmes grands acteurs bancaires et économiques que Biden, cela ne signifie pas que Trump et Biden mettent en scène une pièce soigneusement scénarisée à l'avance par des stratèges géopolitiques. Cela ne signifie pas qu'il existe une sorte de script qui dit : « Acte 1 : tour de Biden ; acte 2 : tour de Trump. Allez-y !
Il y a une planification et un scénario, sans aucun doute. Par exemple, il suffit de lire les travaux de Brzezinski pour comprendre que la politique au Moyen-Orient et les politiques à l'égard des anciens pays du bloc de l'Est sont définies depuis quarante ans. En ce sens, un plan est effectivement exécuté pas à pas et intentionnellement. Mais les principales forces organisatrices de ce qui se passe sur la scène mondiale ne sont pas des personnes, mais plutôt des cadres symboliques, des modes de pensée, une vision du monde particulière. Dans la mesure où Biden et Trump partagent la même vision matérialiste du monde, ils exécutent essentiellement le même plan - un plan orchestré par les grandes forces métaphysiques de l'existence et les cadres symboliques dans lesquels ces forces s'expriment.
Ils sont donc les ailes gauche et droite d'un même oiseau - en fait. Mais cet oiseau n'est pas un oiseau humain ; c'est un oiseau qui vole dans des cieux bien plus rares et plus élevés que ceux de l'entendement humain.
Chers amis, fidèles et ennemis, je me réjouis déjà d'assister à une nouvelle fois à l'un de ces grands événements fédérateurs où tous les ardents combattants de la liberté et leurs ennemis encore plus féroces se retrouvent pour échanger quelques mots !
En attendant, dans toute ma naïveté, je reste à votre service !
Mattias
